QUAND LES CAVES ...

Quand les caves se rebifferont...

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Michel Debré n'a rien dit d'autre que ce que pense la majorité du peuple français. Tout simplement le costume de président est bien trop grand pour la carrure du personnage. Lorsque dans une République, la différence entre la moralité et l'immoralité n'est plus perçue, ce que l'on est entré dans une république bananière.
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Mais le plus intéressant pour moi est cette escarmouche du week-end. Elle laisse entrevoir ce qui apparaîtra bientôt encore plus clairement, si les municipales se déroulent mal. Contrairement à ce que les médias nous vendent depuis des mois, il n'y a pas d'un côté un Parti Socialiste désorganisé et déchiré et de l'autre un UMP uni voire monolithique.
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A l'UMP, il y a à peu près autant de rancoeurs et d'inimitié qu'au Parti Socialiste ; une bonne partie des cadres UMP se détestent et détestent encore plus Nicolas Sarkozy que les éléphants n'abhorrent Ségolène Royal. Quand la baisse de popularité de Sarkozy deviendra une tendance encore plus lourde, ils ne manqueront pas de lui faire payer les humiliations de l'ouverture. Ils lui feront payer aussi le fait d'avoir, plus que tout autre président, déconsidéré, voire méprisé, leur rôle.

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Sur le fond, Nicolas Sarkozy a voulu dépiécer la gauche en ouvrant son gouvernement, son calcul était machiavélique et aurait pu réussir mais pour être fin stratège, il faut anticiper et c'est sur ce point qu'il s'est trompé ! Il a trop compté sur son choc de confiance resté mort né. Il a sous-estimé les difficultés socio-économiques de la France et surtout, il a complètement négligé le contexte géopolitique international. De plus, si l'on y ajoute ses frasques people, ses tribulations de Président voyageur, ses extravagances élyséennes, et ses inepties gouvernementales, il est évident que les maires sortants UMP éistes non réélus vont exiger des comptes.

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Alors, je ne pense pas que la guillotine va se redresser mais attention tout de même au retour du bâton.
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Ségurano