LES CHAROGNARDS

Vie privée de Sarkozy :

Rama Yade dénonce les "charognards"
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Dans le rôle de l'avocate, Rama Yade. Dans celui de la victime, Nicolas Sarkozy.

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Au banc des accusés, les journalistes. La plaidoirie de la secrétaire d'État aux droits de l'homme est bien rôdée. "Ce qui me frappe c'est l'extrême violence des attaques contre le Président. Des attaques personnelles, ciblées, que je trouve indignes, infamantes", lance-t-elle d'emblée sur RTL , vendredi matin. La veille, le site Internet du Nouvel Observateur a publié un texto que le président de la République aurait prétendument envoyé à son ex-femme, Cécilia, huit jours avant d'épouser Carla Bruni : "Si tu reviens, j'annule tout.

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" Nicolas Sarkozy a décidé de porter plainte contre l’hebdomadaire, une première dans l'histoire de la Ve République. "Regardez ce qui est écrit, regardez ceux qui commentent" Rama Yade s'emploie donc à justifier la décision du chef de l'État. À propos de ceux qui traitent de la vie privée du Président, elle lance : "On a l'impression de voir des charognards qui ont humé l'odeur de leur proie et qui fondent sur lui, qui s'acharnent.

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C'est une véritable chasse à l'homme." Et de poursuivre : "Il n'y a de retenue à rien, il n'y a plus de morale. Personne ne recule devant aucune bassesse, devant aucun scrupule, personne n'a rien appris. Ces gens qui veulent la peau de Nicolas Sarkozy sont des gens qui veulent leur revanche parce qu'ils n'ont pas accepté qu'il préside aux destinées de ce pays." Ces gens sont-ils les journalistes ? "Regardez ce qui est écrit, regardez ceux qui commentent", répond-elle. Finalement, Rama Yade achève son monologue de quelques minutes.

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"De grâce, un peu de dignité ! Le mot grâce est à l'honneur ce matin [le gouvernement français doit faire parvenir dans la journée la demande de grâce des membres de l'Arche de Zoé au président tchadien]. J'ai envie de dire qu'il faut arrêter d'intenter à l'honneur d'un homme en le ciblant personnellement tous les jours, par des attaques basses et infamantes."

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Charlotte Chaffanjon

lepoint.fr

Je suis heureux d'apprendre que Rama Yade s'occupe des Droits de l'homme. Ceux de l'homme riche et puissant qui a gaspillé en peu de temps son crédit par des fantaisies dont il aurait pu se passer si son travail le passionnait vraiment. Quand on est Chef de l’Etat d’un pays comme la France, il est incompréhensible de se disperser à amuser la galerie avec des histoires de Rolex, de Ray Ban, de jet privé, de vacances au soleil, de dispute, de réconciliation, de divorce et de remariage avec un top model comme une vulgaire pop star.

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Nicolas Sarkozy récolte ce qu'il a semé, et la disproportion entre ses fautes et l'avalanche des critiques tient à la disproportion entre la puissance d'un "people" quelconque et la sienne. On ne devient pas Président de la République pour draguer des actrices et faire le « beau » !

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Les charognards se nourrissent de charognes, "corps d'un animal mort, abandonné et déjà en putréfaction" (Petit Larousse 1994). En tenant ces propos, Rama Yade considère-t-elle que Nicolas Sarkozy est politiquement mort ? En 1993, rendant hommage à Pierre Bérégovoy, François Mitterrand avait dit : "Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme". L'affaire était plus tragique, et les mots mieux choisis.

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L'Elysée peut se comparer de plus en plus à une principauté clinquante où les peoples sont rois ou la coupe de champagne est à plus de 130 000,00 €uros et font des procès à tout va à la presse...

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Le comble serait que l'ex déclare avoir bien reçu ce SMS, alors là, fermez les yeux,...Vous êtes à …Monaco...

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Cantal & Ségurano