Sans faire l'apogée des vieux réactionnaires des années 1960/1970 où l'instituteur bénéficiait de la plus haute reconnaissance de la société après le curé du village, il n'en reste pas moins que l'on est en droit de s'interroger sur le respect du corps enseignant.
a
Après le foyer familial, l'école n'est-il pas le meilleur endroit pour éduquer un enfant?
Après le foyer familial, l'école n'est-il pas le meilleur endroit pour éduquer un enfant?
a
Les parents sont plus laxistes qu'avant et leurs "pauvres choux" sont forcément des victimes. Jadis, quand je recevais une gifle d'un instituteur à l’école communale, j'avais intérêt à faire très attention en revenant à la maison car mes parents m'en collaient une autre.
Les parents sont plus laxistes qu'avant et leurs "pauvres choux" sont forcément des victimes. Jadis, quand je recevais une gifle d'un instituteur à l’école communale, j'avais intérêt à faire très attention en revenant à la maison car mes parents m'en collaient une autre.
a
Les enfants ne connaissent plus le vrai respect, plus trop non plus d'autorité chez les parents... Alors à l'école c'est comme à la maison les « pauvres choux » sont les rois. Qu'un prof colle une petite gifle à un élève ne me choque pas. Les insultes, elles me choquent et elles me dérangent.
a
Cela ne doit pas empêcher la discussion, mais parfois c'est une solution pour stopper l'impertinence. Comment un gamin de onze ans peut injurier de la sorte un professeur ? Comment un Père, Gendarme de surcroît, représentant l’autorité, peut cautionner son fils en déclenchant une procédure judiciaire éclair ? Cette affaire ne devrait pas exister. Le Père aurait dû réagir fermement et amener son gamin par la peau des fesses devant son Professeur afin de lui présenter ses excuses.
a
Cela s’appelle l’Education !
Ségurano
1 commentaire:
L'olution ne date pas d'hier. En 1968, déjà, il m'est arrivé une histoire semblable. J'étais pion d'internat, un élève 6ème virait les lits des copains tous les soirs et j'arrivais toujours trop tard pour le repérer.
Une nuit je réussis à le voir au moment où il courait vers son lit. Après avoir refait son manège. Pour faire croire que ce n'était pas lui, il resta figé assis sur son lit faisant le somnambule, les yeux fixement ouverts. Je lui dis qu'il serait sanctionné. Pour le faire s'allonger, je lui donnai une pichenette sur la joue en lui disant de rester désormais tranquille. Il n'a rien dit.
Le lendemain c'était week-end et il rentra chez lui. Le lundi le surgé me demande si j'ai giflé cet enfant. Bien qu'il ne s'agisse pas vraiment d'une gifle et parce que les torgnoles que nous nous recevions à l'école n’étaient pas si loin, j'ai dit oui. Il me dit que l'enfant était orphelin de père, que la mère portait plainte et que je passerais en conseil de discipline. Sans mes revenus de pion adieu mes études de droit.
La période d'attente du conseil m'a mis sous une tension extrême d'autant que le soutien des collègues était plutôt discret.
J'ai craqué et passai devant les enfants dans la cour sur un brancard. Beaucoup pleurèrent quand les pompiers m'envoyèrent à l'asile. A l'époque la psychiatrie c'était l'enfer. Je me trouvai verrouillé, habillé d'un bleu de chauffe comme tous les autres qui hurlaient, et comme moi se faisaient bastonner
Depuis cahin caha j'ai survécu.
Enregistrer un commentaire