dimanche 3 février 2008

MADAME SARKOZY A DIT


Dans une interview accordée peu avant sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, la nouvelle première dame de France, ancien mannequin chanteuse disait son aversion pour les Français.
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"Je ne suis pas du tout Française, j'ai un passeport italien"
Les Français ? " Ils sont minables ! Toujours de mauvaise humeur. Tout le contraire des Italiens !" Paris ? "Une ville affreusement polluée, un centre-ville insupportable", lâche celle qui "habite à la lisière de la capitale parce que c'est le seul endroit où existent des espaces verts". En revanche, elle plébiscite Londres, "une ville magnifique où l'on ne sent pas la pollution, il y a tellement de parcs..." Le reste est à l'avenant. "Je ne suis pas du tout Française, insiste la chanteuse. Je n'ai pas de passeport français, j'ai un passeport italien. J'aime le tempérament des Italiens et la gastronomie italienne."

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La nouvelle Madame Sarkozy ne manque pas d’air, c’est le moins que l’on puisse dire …
Cela dit, on pourrait aller plus loin dans la réflexion et essayer de comprendre pourquoi nous, les français, nous sommes "comme ça", retors, antipathiques, râleurs, frustrés, négatifs, infréquentables…
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Ce que j'en pense, c'est que la France est une société devenue depuis quelques temps difficile à vivre, j'ajouterai inutilement difficile à vivre. Elle s’est transformée en une vieille machine d'importation soviétique où l'on rivalise de flicage, de censure déguisée et de répression au nom de législations aussi imbéciles qu'incohérentes et obsolètes dès leur mise en application.
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On frustre à tour de bras, muselle toute espèce d'initiative individuelle, on infantilise quiconque se hasarde hors des sentiers battus, on tient à ce que chacun reste à la place que son extraction lui a assignée, on s'entend à ce que rien n'évolue jamais que dans le négatif.
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Car il y a dans ce pays une censure de l'innovation, et elle est aussi flagrante que cette culture de la discrimination à ce point passée dans les moeurs que personne ne semble y trouver à redire. Trop d'institutions, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Régional, Conseil Général, Conseil Municipal, Commissions de ceci, Assemblée de cela, trop de niveaux de hiérarchie, trop de carriérisme politicien, clientéliste et cumulard, trop de népotisme, trop de copinages, trop d'incompétences entretenues par un "suffrage universel" qui sert à justifier tout et son contraire. Mais, après tout, le peuple n'a que ce qu'il mérite, la démocratie c'est aussi ça!
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On peut passer la moitié de sa vie à voir les mêmes têtes aux commandes d'une ville, d'une région, voire du pays. Nous vivons dans une société ultra clivée, ultra centralisée, et surtout ultra conservatrice, empêtrée dans ses petites certitudes, un pays où, pour résumer, on ne sait qu'interdire, compliquer et pourrir la vie du "vulgum pecus".
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C'est là que commencent les couacs. Parce que, quand on parle de transparence, c'est à ce moment précis que la situation devient plutôt trouble. La transparence, ce n'est pas le dénominatif que l'on pourrait attribuer à son nouveau mari, celui qui gouverne la France .


Ségurano

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