La réunionite aiguë.La réunionite est une maladie. Chronique ou aiguë, elle sévit dans de nombreuses entreprises et administrations. Les élus s'en plaignent fréquemment, mais y participent joyeusement, histoire de déjeuner gratuitement aux frais du contribuable, de se faire voir, avec un peu de chance aux actualités régionales, d'être en photo sur le quotidien local et de justifier leurs alléchantes indemnités.
Ce n’est pas pratique et cela coûte cher, très cher. Pourtant la réunionite s'étend insidieusement... On pourrait pourtant la soigner avec un outil moderne comme des conférences call ou des nets meetings, qui coûterait cent fois moins cher, mais …. Les voix de l’Administration sont impénétrables !!! Et les élus tellement capricieux !
Hier après-midi, par exemple, j’ai conduit Monsieur …Bip…, un élu de la République qui devait participer à une réunion dans une administration Marseillaise distante de 200 kilomètres de la notre pour un drôle de projet qui sera lancé en septembre 2008.
Plusieurs élus, de différentes couleurs politiques et des intervenants de différents services administratifs étaient présents. Le quorum n’était pas encore atteint car plusieurs personnes étaient, comme d'habitude, en retard. La réunion qui devait commencer à 14 heures ne débuta qu’a 14 heures 45.
Le début de réunion semblait très prometteur. Mais hélas… c’était sans compter sur "le syndrome de la réunionite aiguë" qui touche cette catégorie mal-aimée de nos concitoyens : les élus et les fonctionnaires !
Après un début intéressant donc, environ vingt minutes de «salam aleikoum », d'intenses congratulations et d’échanges verbaux prolifiques, devant un café et quelques mignardises (offert par l’administration donc par le contribuable) la "réunionite" a commencé à atteindre un par un des différents intervenants…
Le ton est devenu de plus en plus affable, les sujets de plus en plus disparates (quitte à aller demander si les sondages étaient bons pour la prochaine élection municipale, la recette du fenouil braisé spécialité de la belle-sœur du frère de la femme de l’autre…), et le rythme s’est rapidement essoufflé. La réunion de travail devait durer une heure tout au plus… C’était sans compter sur la "réunionite" dont l’un des symptômes est de faire traîner les choses en longueur de façon démesurée.
C’est ainsi qu’au bout de plus de 2h30 de réunion, ils se séparèrent, la mort dans l’âme sans avoir aborder (même pas du bout des lèvres) les sujets qui les avaient fait se réunir et surtout, sans avoir trouver la moindre solution aux différents problèmes qui vont rapidement se poser lors de la phase de lancement du drôle de projet. Mais cela fera l’objet d’une prochaine réunion...
Le temps presse… Nous devons repartir en catastrophe rejoindre la région Niçoise, pour que Monsieur …Bip… puisse assister dans la soirée à une autre … réunion !….
Ce n’est pas pratique et cela coûte cher, très cher. Pourtant la réunionite s'étend insidieusement... On pourrait pourtant la soigner avec un outil moderne comme des conférences call ou des nets meetings, qui coûterait cent fois moins cher, mais …. Les voix de l’Administration sont impénétrables !!! Et les élus tellement capricieux !
Hier après-midi, par exemple, j’ai conduit Monsieur …Bip…, un élu de la République qui devait participer à une réunion dans une administration Marseillaise distante de 200 kilomètres de la notre pour un drôle de projet qui sera lancé en septembre 2008.
Plusieurs élus, de différentes couleurs politiques et des intervenants de différents services administratifs étaient présents. Le quorum n’était pas encore atteint car plusieurs personnes étaient, comme d'habitude, en retard. La réunion qui devait commencer à 14 heures ne débuta qu’a 14 heures 45.
Le début de réunion semblait très prometteur. Mais hélas… c’était sans compter sur "le syndrome de la réunionite aiguë" qui touche cette catégorie mal-aimée de nos concitoyens : les élus et les fonctionnaires !
Après un début intéressant donc, environ vingt minutes de «salam aleikoum », d'intenses congratulations et d’échanges verbaux prolifiques, devant un café et quelques mignardises (offert par l’administration donc par le contribuable) la "réunionite" a commencé à atteindre un par un des différents intervenants…
Le ton est devenu de plus en plus affable, les sujets de plus en plus disparates (quitte à aller demander si les sondages étaient bons pour la prochaine élection municipale, la recette du fenouil braisé spécialité de la belle-sœur du frère de la femme de l’autre…), et le rythme s’est rapidement essoufflé. La réunion de travail devait durer une heure tout au plus… C’était sans compter sur la "réunionite" dont l’un des symptômes est de faire traîner les choses en longueur de façon démesurée.
C’est ainsi qu’au bout de plus de 2h30 de réunion, ils se séparèrent, la mort dans l’âme sans avoir aborder (même pas du bout des lèvres) les sujets qui les avaient fait se réunir et surtout, sans avoir trouver la moindre solution aux différents problèmes qui vont rapidement se poser lors de la phase de lancement du drôle de projet. Mais cela fera l’objet d’une prochaine réunion...
Le temps presse… Nous devons repartir en catastrophe rejoindre la région Niçoise, pour que Monsieur …Bip… puisse assister dans la soirée à une autre … réunion !….
Ségurano
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