Le Sarko Tour fait flop en Arabie
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La courte visite du président en Arabie n’a guère été profitable. Aucun contrat récolté. Son idole George W. Bush, arrivé juste après lui à Ryad, rafle la mise. Vexant !a
Mais qu’espérait donc Sarkozy de l’Arabie Saoudite ? Resté moins de vingt-quatre heures dans la capitale du royaume, le 13 janvier, notre président toujours pressé – visiblement mal à l’aise - est reparti aussi sec les mains vides. Pas de contrats juteux pour la France, qui devra se contenter d’accords-cadres, le service minimum en matière de partenariat économique.
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Alors, peut-être venait-il chercher un peu d’amitié ? Raté là aussi. « La France veut être l’amie de l’Arabie et l’amie du monde arabe », a-t-il martelé en guise de premier discours en terre d’Arabie, devant le public clairsemé et dubitatif du Majliss As-shoura, l’instance consultative qui regroupe 150 sages nommés par le Roi. Une tirade qui est loin d’avoir provoqué la « standing ovation » qu’il avait connue à Washington en novembre dernier devant le Congrès américain, lorsqu’il avait affirmé sans ambage que « la France est l’amie de l’Amérique ». Et pour cause.
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« Pourquoi les pays du Golfe feraient des cadeaux à un clone de Bush, qui n’a, pour seule politique, que celle que lui dicte l’administration américaine, mais qui n’a, ni sa puissance, ni son influence à faire valoir ? », juge-t-on dans les milieux diplomatiques arabes à Paris, peu amènes à l’égard de Sarkozy. « Surtout quand l’original doit passer après ».
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Même le timing de cette visite a joué son rôle dans cette chronique d’un flop annoncé. A croire que Sarko copie même son agenda de visite sur celui de son modèle… En déplacement dans la région au même moment, le président Bush est arrivé à Riyad où moment où Sarkozy s’envolait pour Doha, avec des arguments sérieux : une offre de vente d’armes de 20 milliards de dollars incluant une petite merveille technologique, des bombes à guidage satellitaire, gage de la volonté renouvelée des Etats-Unis de contribuer à assurer la sécurité de ses alliés du Golfe contre le dangereux Iran voisin.
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La courte visite du président en Arabie n’a guère été profitable. Aucun contrat récolté. Son idole George W. Bush, arrivé juste après lui à Ryad, rafle la mise. Vexant !a
Mais qu’espérait donc Sarkozy de l’Arabie Saoudite ? Resté moins de vingt-quatre heures dans la capitale du royaume, le 13 janvier, notre président toujours pressé – visiblement mal à l’aise - est reparti aussi sec les mains vides. Pas de contrats juteux pour la France, qui devra se contenter d’accords-cadres, le service minimum en matière de partenariat économique.
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Alors, peut-être venait-il chercher un peu d’amitié ? Raté là aussi. « La France veut être l’amie de l’Arabie et l’amie du monde arabe », a-t-il martelé en guise de premier discours en terre d’Arabie, devant le public clairsemé et dubitatif du Majliss As-shoura, l’instance consultative qui regroupe 150 sages nommés par le Roi. Une tirade qui est loin d’avoir provoqué la « standing ovation » qu’il avait connue à Washington en novembre dernier devant le Congrès américain, lorsqu’il avait affirmé sans ambage que « la France est l’amie de l’Amérique ». Et pour cause.
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« Pourquoi les pays du Golfe feraient des cadeaux à un clone de Bush, qui n’a, pour seule politique, que celle que lui dicte l’administration américaine, mais qui n’a, ni sa puissance, ni son influence à faire valoir ? », juge-t-on dans les milieux diplomatiques arabes à Paris, peu amènes à l’égard de Sarkozy. « Surtout quand l’original doit passer après ».
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Même le timing de cette visite a joué son rôle dans cette chronique d’un flop annoncé. A croire que Sarko copie même son agenda de visite sur celui de son modèle… En déplacement dans la région au même moment, le président Bush est arrivé à Riyad où moment où Sarkozy s’envolait pour Doha, avec des arguments sérieux : une offre de vente d’armes de 20 milliards de dollars incluant une petite merveille technologique, des bombes à guidage satellitaire, gage de la volonté renouvelée des Etats-Unis de contribuer à assurer la sécurité de ses alliés du Golfe contre le dangereux Iran voisin.
Diplomatie mardi, 15 janvier 2008 par Renée de Saissandre
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