Nicolas Sarkozy, «l'homme pressé» qui a mené «au pas de course» ses premiers mois à la présidence de la République, sera attendu au tournant par les Français en 2008, estime ce mardi la presse française. >> Lire la revue de presse <<
A entendre les ondes de radio et à lire sur les informations en live le net, il était hors de question que je m'abaisse à regarder et écouter Nicolas Sarkozy hier soir.
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Quel discours chaleureux et populaire aurait eu ce bon Président pour ces bons Français ? Nicolas Sarkozy a vraiment le chic pour leurrer et pour endormir le peuple.
Quel discours chaleureux et populaire aurait eu ce bon Président pour ces bons Français ? Nicolas Sarkozy a vraiment le chic pour leurrer et pour endormir le peuple.
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La fonction principale de Nicolas Sarkozy est de continuer à anesthésier l'opinion, de manipuler avec prouesse l'esprit de tous ces bons français en les brossant dans le sens du poil... Tout l'art de l'illusionniste est dans la rapidité des gestes sous les feux de la rampe. Comme il n'y a pratiquement aucun résultat concret et positif de sa politique, alors sa garde rapprochée, Messieurs Guéant et Guaino, inventent des concepts bidons comme celui de "politique de civilisation" (probablement un rappel subliminal au "choc des civilisations de Max Gallo)..... Un écran de fumée et l'illusionniste disparaît...
La fonction principale de Nicolas Sarkozy est de continuer à anesthésier l'opinion, de manipuler avec prouesse l'esprit de tous ces bons français en les brossant dans le sens du poil... Tout l'art de l'illusionniste est dans la rapidité des gestes sous les feux de la rampe. Comme il n'y a pratiquement aucun résultat concret et positif de sa politique, alors sa garde rapprochée, Messieurs Guéant et Guaino, inventent des concepts bidons comme celui de "politique de civilisation" (probablement un rappel subliminal au "choc des civilisations de Max Gallo)..... Un écran de fumée et l'illusionniste disparaît...
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Finalement j’ai regardé Notre Bon Président.
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Le plus frappant dans ces voeux effectivement vieux c'est que, pour la première fois peut-être dans cet exercice de style qu'est le direct à la télévision, Sarkozy était mauvais. Formidable paradoxe: Nicolas Sarkozy jouait son propre rôle, celui du Président de la République Française, tout y était, drapeau, bureau, ors de la république, costume, mains croisées, position assise à la française, et pourtant cela ne marchait pas, il jouait au président et on n'y croyait pas. Nicolas Sarkozy semblait avoir reçu en cadeau, un kit de la cérémonie des voeux du Président de la République.
Le plus frappant dans ces voeux effectivement vieux c'est que, pour la première fois peut-être dans cet exercice de style qu'est le direct à la télévision, Sarkozy était mauvais. Formidable paradoxe: Nicolas Sarkozy jouait son propre rôle, celui du Président de la République Française, tout y était, drapeau, bureau, ors de la république, costume, mains croisées, position assise à la française, et pourtant cela ne marchait pas, il jouait au président et on n'y croyait pas. Nicolas Sarkozy semblait avoir reçu en cadeau, un kit de la cérémonie des voeux du Président de la République.
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Il a mis ses beaux habits, sa belle montre, il a planté le décor et il s'est assis devant le prompteur. Mais lire un prompteur c'est tout un art que Nicolas Sarkozy ne maîtrise pas. Il semblait lever les yeux aux ciel vers une hypothétique Sainte Vierge en escomptant qu'elle lui pardonne tous ses pêchés.
Il a mis ses beaux habits, sa belle montre, il a planté le décor et il s'est assis devant le prompteur. Mais lire un prompteur c'est tout un art que Nicolas Sarkozy ne maîtrise pas. Il semblait lever les yeux aux ciel vers une hypothétique Sainte Vierge en escomptant qu'elle lui pardonne tous ses pêchés.
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Il passait mal, il ne crevait plus l'écran, le prompteur paralysait la densité habituelle du direct. Ici, il essayait d'être naturel, mais la panoplie de ses tics lui faisait défaut. La, il essayait d'être solennel à la De Gaulle et à la Mitterrand en regardant la France droit dans les yeux.
Il passait mal, il ne crevait plus l'écran, le prompteur paralysait la densité habituelle du direct. Ici, il essayait d'être naturel, mais la panoplie de ses tics lui faisait défaut. La, il essayait d'être solennel à la De Gaulle et à la Mitterrand en regardant la France droit dans les yeux.
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On ne peut pas jouer un jour le playboy jet set auquel rien ne résiste et le lendemain revêtir un costume de président à l'ancienne, décoration à la boutonnière, avec le sérieux qui sied traditionnellement à la fonction.
C'est à demander où étaient passés les conseillers en communication du président. Eux qui ont eu l’idée complètement nulle, de lui refiler l'expression de "politique de civilisation". Eux qui surtout lui ont conseillé cette mise en scène « Old Style » complètement à l’inverse d'un homme qui, dans tout jusque son arrogance, entend incarner la "rupture".
On ne peut pas jouer un jour le playboy jet set auquel rien ne résiste et le lendemain revêtir un costume de président à l'ancienne, décoration à la boutonnière, avec le sérieux qui sied traditionnellement à la fonction.
C'est à demander où étaient passés les conseillers en communication du président. Eux qui ont eu l’idée complètement nulle, de lui refiler l'expression de "politique de civilisation". Eux qui surtout lui ont conseillé cette mise en scène « Old Style » complètement à l’inverse d'un homme qui, dans tout jusque son arrogance, entend incarner la "rupture".
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La nouvelle année risque fort d'être rude pour les malades, les handicapés, les sans abris, les petits retraités, les chômeurs, les femmes au foyer, les temps partiels, les smicards, les sans papiers, les surendettés, tous ceux aussi qui auraient dû entrer dans l'année de leur retraite et qui vont devoir faire du rab, enfin, tous ceux qui souffrent vraiment, et pas que de solitude, qui constituent l'immense majorité des français et auxquels notre bon Président a fortement pensé lors de ses vœux, même s'il n'a pas pensé en citer le quart du dixième.
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La nouvelle année risque fort d'être rude pour les malades, les handicapés, les sans abris, les petits retraités, les chômeurs, les femmes au foyer, les temps partiels, les smicards, les sans papiers, les surendettés, tous ceux aussi qui auraient dû entrer dans l'année de leur retraite et qui vont devoir faire du rab, enfin, tous ceux qui souffrent vraiment, et pas que de solitude, qui constituent l'immense majorité des français et auxquels notre bon Président a fortement pensé lors de ses vœux, même s'il n'a pas pensé en citer le quart du dixième.
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Hier soir le bateleur ne faisait pas recette. Sarkozy jouait mal. On ne croyait pas à son personnage, il n'était pas crédible dans son rôle de Président de la République.
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Ségurano
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Ségurano
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