Nicolas Sarkozy persiste dans la politisation du scrutin.
En marge de son voyage dans le Golfe persique, le chef de l'Etat s'est confié aux journalistes. Malgré les réticences exprimées au sein de l'UMP, Nicolas Sarkozy veut politiser le scrutin des 9 et 16 mars prochains.
La stratégie de politisation des municipales ne fait pas l'unanimité à l'UMP. Jean-Pierre Raffarin a estimé qu'il ne fallait pas en faire un "enjeu national" sauf à "mobiliser surtout le camp adverse" alors que, sur le terrain, nombre d'élus UMP ne semblent pas trop pressés de recevoir un appui ostentatoire de l'exécutif.
En marge de son voyage dans le Golfe persique, le chef de l'Etat s'est confié aux journalistes. Malgré les réticences exprimées au sein de l'UMP, Nicolas Sarkozy veut politiser le scrutin des 9 et 16 mars prochains.
La stratégie de politisation des municipales ne fait pas l'unanimité à l'UMP. Jean-Pierre Raffarin a estimé qu'il ne fallait pas en faire un "enjeu national" sauf à "mobiliser surtout le camp adverse" alors que, sur le terrain, nombre d'élus UMP ne semblent pas trop pressés de recevoir un appui ostentatoire de l'exécutif.
Un argument balayé du revers de la main par le président de la République, qui renvoie l'ancien Premier ministre à l'échec des dernières régionales de 2004. En marge de son voyage dans le Golfe persique, le chef de l'Etat s'est confié aux journalistes. Il persiste et signe... Nicolas Sarkozy veut politiser le scrutin des 9 et 16 mars prochains et s'impliquer.
Pourtant, dans l'entourage même du président, on reste prudent. Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a estimé dimanche soir sur France 3 que les élections municipales étaient "des élections d'abord locales". "Il y a deux scrutins dont les Français comprennent très bien la nature, ce sont le scrutin présidentiel et le scrutin municipal (...)
Les gens vont voter d'abord pour leur maire", a-t-il fait valoir. Auparavant, François Fillon avait estimé sur LCI que les municipales n'étaient "pas une élection pour ou contre Nicolas Sarkozy" et qu’elles n’auraient "pas d'effet sur la mise en oeuvre des réformes" du gouvernement.
Guy Chaifermet pour Radioscopies ©
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