Le pétrole passe les 100 dollars le baril à New York
C'est la première fois de son histoire que l'or noir atteint un tel sommet. Deux facteurs principaux ont donné la fièvre au marché: l'escalade des violences au Nigeria et la crainte d'une nouvelle chute des réserves américaines de produits pétroliers.
Les experts les plus compétents le disent, on a consommé la moitié des réserves de pétrole disponibles, et cette affirmation n'est pas fondée sur des estimations des réserves restant à découvrir, mais sur l'évolution des quantités fournies par les pays producteurs qui baissent les unes après les autres. A ce rythme, et selon les mêmes experts, il n'y aura plus de pétrole dans 40 ans. Le charbon et l'uranium seront épuisés quelques années plus tard.
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Et s'il y en a pour 40 ans, ce n'est pas au prix du jour, et sans doute pas pour tout le monde. Si l'on évoque la fin du pétrole, rapidement, c'est :
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Plus de carburants ni biocarburants, il faudra choisir entre manger et rouler. Plus d'engrais, 4 tonnes de pétrole pour 1 tonne d'engrais, plus de fongicide, d'insecticide, de pesticide, plus de plastique...
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Mais heureusement qu’il y a Nicolas Sarkozy. Heureusement que dans sa clairvoyance, notre Bon Président a pris soin de s'occuper sérieusement de notre pouvoir d'achat. Lui seul saura dans quelle mesure il convient de faire s’écrouler le dollar pour hisser l'€uro à un niveau tel que le baril ne nous coûte pas plus cher en 2008 qu'en 2007. On ne dira jamais assez combien nous avons de chance d'avoir un président sachant présider.
Ségurano
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