En lisant un magazine, j’ai lu, malgré moi, un article et une page publicitaire vantant de la nourriture pour chat. C’est le genre de publicité que j’exècre et qui m’est insupportable, car on y fait l’apologie de l’adoration animalière qui frise souvent le ridicule et le pathétique.
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Je déteste cette espèce d’affection sans borne que l’on voue aux animaux de compagnie, sorte de nouveau culte contemporain où l’on personnifie l’animal au point qu’il s’incarne en un individu à part entière parmi les humains. C’est ainsi que beaucoup de «maîtres » finissent par accorder à leurs animaux une importance, un attachement et des sentiments parfois disproportionnés. Nous vivons dans une société ou les chiens les chats ont pris le pouvoir, on leur a octroyé un statut social comparable, voire supérieur, à certaine catégorie de personnes vivant dans la précarité et c’est ce qui me révolte le plus.
Je déteste cette espèce d’affection sans borne que l’on voue aux animaux de compagnie, sorte de nouveau culte contemporain où l’on personnifie l’animal au point qu’il s’incarne en un individu à part entière parmi les humains. C’est ainsi que beaucoup de «maîtres » finissent par accorder à leurs animaux une importance, un attachement et des sentiments parfois disproportionnés. Nous vivons dans une société ou les chiens les chats ont pris le pouvoir, on leur a octroyé un statut social comparable, voire supérieur, à certaine catégorie de personnes vivant dans la précarité et c’est ce qui me révolte le plus.
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De ma fenêtre, je peux voir chaque soir quelques personnes sortir leurs « toutous » pour leurs besoins. Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils sont tous, au fond, prisonniers de ce rite quotidien et esclaves de leur animal.Je me suis toujours demandé d’où venait ce besoin et cette vénération pour les animaux de compagnie dans notre société urbaine. C’est insensé, il y a tant de misères et de souffrances humaines qui dégueulent de nos villes.
De ma fenêtre, je peux voir chaque soir quelques personnes sortir leurs « toutous » pour leurs besoins. Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils sont tous, au fond, prisonniers de ce rite quotidien et esclaves de leur animal.Je me suis toujours demandé d’où venait ce besoin et cette vénération pour les animaux de compagnie dans notre société urbaine. C’est insensé, il y a tant de misères et de souffrances humaines qui dégueulent de nos villes.
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Les femmes élégantes y promènent sans complexe leurs « chiwawas » bien nourris, sans même avoir un regard de compassion pour le SDF qui crève à même le sol. C’est dire si ça va loin et que la vie humaine n’a plus vraiment d’importance, peut-être est-ce la faute de l’orgie de tueries que l’on voit chaque soir sur le petit écran.
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La mort de la race humaine finit tellement par se banaliser que cela paraîtrait suspect si cela s’arrête un jour !Il y a aussi des instituts de massage pour chiens et chats, des psys pour animaux stressés, des salons de coiffure et de toilettage, des bijoux colliers, des concours de beauté, des cimetières et aussi l’industrie alimentaire de la croquette avec « régime spécial » contenant plus de vitamines qu’un petit africain ne pourra jamais en consommer dans sa vie écourtée par la faim…Bref ce monde occidental décadent se transforme en chenil de luxe pour cabots capricieux et perd toute notion des priorités. La vie d’un petit Ethiopien vaut moins que celle d’un chien. Cela me donne une réelle notion de ce qu’est cette société où règne la dictature de l’animalité domestique.
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Les Sdf et leur déplorable condition de vie n’intéressent presque plus les pouvoirs publics et l’opinion, sauf pour quelques heures, aux alentours du 25 décembre, pour qu’ils se donnent « bonne conscience ». Je n’ai rien contre les chiens ni contre les chats mais le fait d’en croiser me fait dire que leur vie à plus de valeur qu’un gosse du Soudan..
Les Sdf et leur déplorable condition de vie n’intéressent presque plus les pouvoirs publics et l’opinion, sauf pour quelques heures, aux alentours du 25 décembre, pour qu’ils se donnent « bonne conscience ». Je n’ai rien contre les chiens ni contre les chats mais le fait d’en croiser me fait dire que leur vie à plus de valeur qu’un gosse du Soudan..
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Ca me donne envie d’aboyer et de mordre…
(Rediffusion)
Ségurano © Radioscopies ®
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