Christian Estrosi serait en phase de "trou d'air" dans la municipale niçoise. Après un démarrage en fanfare, la situation s'annoncerait plus compliquée que prévue.Au début, frisant la majorité absolue dès le premier tour, le Président du Conseil Général des Alpes Maritimes paraissait disposer d'une "autoroute" pour accéder à la fonction de Premier Magistrat de la Ville de Nice. Mais voilà ce chiffre serait sans compter sur une part importante d'indécis. Or les indécis en question reconnaîtraient un bilan de grande qualité au Maire sortant.
De plus, en raison d'une proportion considérable de seniors, s'il est une géographie où il ne faut pas jouer la carte de la date d'état civil, c'est bien cette géographie là. Si bien que dans les derniers jours, l'élection paraîtrait beaucoup moins "pliée" qu'il y a quelques semaines.
En réalité, l'enjeu réside désormais dans la capacité du Maire sortant, Jacques Peyrat, à jouer la carte affective auprès de ses concitoyens et montrer qu'il est "injustement agressé".Cette carte peut être d'autant plus efficace que les "sarko boys" devraient être fragilisés à leur tour par la fin de l'état de grâce de leur leader après un point presse très controversé sur le pouvoir d'achat.
Bon nombre de candidats auraient appelé leur imprimeurs ces dernières heures pour changer l'espace accordé au logo UMP dans les prochains tracts à publier voire même pour le supprimer tout simplement.
Une ambiance qui peut changer la donne pour le pouvoir présidentiel qui commence à se reprocher de ne pas avoir choisi le calendrier de l'automne pour les élections locales comme évoqué longuement ...
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