CIOTTI : SON PROGRAMME POUR NICE 1
L’ouverture de la campagne d’Eric Ciotti était attendue. D’une part parce qu’il est toujours séduisant de connaître le programme d’un candidat et, d’autre part, parce que dans le maelström politique des élections municipales, tout le monde compte ses fidèles lors des réunions. Ce fut le cas.
L’ouverture de la campagne d’Eric Ciotti était attendue. D’une part parce qu’il est toujours séduisant de connaître le programme d’un candidat et, d’autre part, parce que dans le maelström politique des élections municipales, tout le monde compte ses fidèles lors des réunions. Ce fut le cas.
Les « exclus » du conseil municipal étaient présents, André Barthe, Agnès Rampal et bien d’autres, des administratifs comme Thierry Martin, le directeur de la culture, et de nombreux autres. Le candidat s’était fait accompagné du président du Conseil Général Christian Estrosi et de trois élus de la ville de Nice appartenant à la majorité U.M.P. au Conseil Général : Jean-Pierre Mangiapan, Joseph Calza et Olivier Bettati.
Car, on l’oublie parfois, Nice est une ville de gauche au niveau de sa représentation départementale, et Eric Ciotti va avoir fort à faire pour battre le candidat sortant, l’avocat Marc Concas, même si le candidat dit de lui qu’il est « un conseiller général inutile » car n’appartenant pas à la majorité. Pourtant l’implantation locale de Marc Concas est forte, et Eric Ciotti, fraîchement et brillamment élu député depuis six mois, n’est pas encore bien connu de ses concitoyens.Il va donc s’appuyer, lors de son discours, sur les liens qui le rapprochent du président du Conseil Général.
Il lui dira même : « Tu m’as tout donné depuis 20 ans ! » C’est donc son programme pour ce premier canton, dont il est natif, qui est intéressant. Il repose traditionnellement sur les valeurs classiques de son parti (l’insécurité, la santé) et sur des éléments spécifiques qui veulent témoigner d’un échec de la politique municipale : le bruit, le stationnement, la circulation, la saleté et, plus généralement, les fléaux du quotidien.
Son projet prévoit notamment la disparition des S.D.F. avec la suppression de l’asile de nuit du Vieux-Nice, l’implantation d’une police municipale permanente, la construction (par le Conseil Général) d’une piscine sur le port, le réaménagement de ce dernier, et l’aménagement du parking Sulzer, soit avec la construction d’un palais des congrès, soit avec celle un musée.Christian Estrosi a conclu cette réunion, où se pressait un nombreux public, avec un discours plus proche de sa campagne pour l’élection municipale.
Source
Christian Gallo © Le Ficanas ®
Christian Gallo © Le Ficanas ®
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire