jeudi 20 décembre 2007

STALINE PAS MORT

Pour la direction nationale du PS, l’urgence, qu’on se le dise, ce n’est pas de tenter de remédier à une crise d’identité sans précédent, ce n’est pas d’essayer de ralentir la fuite des cerveaux vers le gouvernement Sarkozy ou même, tout simplement, d’exister dans le débat public. L’urgence, c’est d’exclure Patrick Mottard (soyons modestes, je ne suis pas seul, et il paraît que la charrette nationale est garnie) qui a commis le crime absolu de proposer aux Niçois la primaire qu’on voulait lui imposer, biaisée, au sein de l’appareil local.
a
« Le Parti se renforce en s’épurant ». A une époque où même le Parti communiste n’exclut plus, on se croit revenu à l’époque des purges staliniennes. Il est vrai que, depuis quelques mois, j’ai l’impression d’être un peu l’homme à abattre, celui qui change le schéma bien ordonné d’une droite institutionnelle, victorieuse, sans combattre, d’une gauche institutionnelle prête à se contenter des miettes du gâteau. Mais ma détermination est intacte. Socialiste je suis – depuis trente-cinq ans –, socialiste je demeure.
a
Le socialisme est dans mon cœur, le socialisme est dans mes gènes. Mes références s’appellent Jaurès, Blum et Mitterrand. Rien à voir avec les apparatchiks gris qui sévissent actuellement rue de Solferino et leurs clones locaux.C’est comme candidat socialiste que je briguerai la mairie de Nice en mars. Mais ce sera à la tête d’une liste de large rassemblement car la démocratie locale a besoin de passion et de compétence plus que d’idéologie.


Publié par Patrick Mottard

Aucun commentaire: