mardi 6 novembre 2007

RIEN NE VA PLUS AU PS

PS : une démission qui trouble l'unité sur le traité européen
Il joue les trouble-fêtes. En démissionnant de son poste de secrétaire national au projet européen, le socialiste Benoît Hamon a troublé la sensation d'unité que le PS entendait mettre en avant après que son bureau national a voté en faveur du traité européen simplifié.
Pour lui, le parti a commis une «erreur» en refusant d'opter pour l'abstention, qui aurait permis de faire la synthèse des positions. «Je ne veux pas être l'interprète de cette cacophonie ou de cette polyphonie», lance-t-il dans un couloir de la rue de Solferino, entouré d'une nuée de journalistes.
Et de dénoncer le «retour des vieux réflexes et des arguments lapidaires» au parti. «C'est une drôle de manie de retomber dans le piège du clivage tendu par Nicolas Sarkozy», dénonce celui qui aurait aimé que le parti se contente d'exiger un référendum, une «obligation démocratique comme l'avait martelé Ségolène Royal pendant la campagne».


Fracture confirmée au PS
Un camp regarde visiblement du coté de Besancenot et de l'extrême gauche, et votera Non au Congrès. Nous y trouvons Emmanuelli, Mélenchon, Hamon et assimilés. 20% des sénateurs et députés PS Une autre faction, bien plus nombreuse, 60% environ des parlementaires socialistes, n'hésiteront pas à voter Oui.

Les Royalistes, Jospinistes et Strausskhaniens et partisans de Delanoé notamment. Ce sont ceux qui feront dans la future alliance avec le Modem de Bayrou.Au milieu, Hollande et ses partisans, qui croient encore au papa Noël…La seule solution pour qu'un référendum soit convoqué, c'est que les trois cinquième du parlement ne se prononcent pas pour la révision de la Constitution.

Dans ce cas, Nicolas Sarkozy serait obligé de convoquer un référendum pour réviser la constitution.Or si tous les socialistes votaient contre la révision de la constitution, les 3/5ème ne seraient certainement pas réunis. Pour l'instant, seul Jean-Luc Mélenchon défend cette position, la seule respectueuse de la souveraineté du peuple. Le choix du Oui ou de l'abstention voire du Non au Traité simplifié est symptomatique de l'évolution future du parti de la rue Solférino.

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