jeudi 1 novembre 2007

LE JOUR DES MORTS

L’homme est ainsi fait que depuis les temps les plus anciens il a besoin de se souvenir, de faire mémoire des moments importants de sa vie. Ce sont comme des balises, des points de repère qui jalonnent ses joies et ses peines. En arrêtant sa pensée aux souvenirs de ce qui fut, l’homme se situe aujourd’hui, pour vivre demain. Le temps du souvenir et de la mémoire est un temps précieux qu’il peut mettre à profit pour se situer intérieurement et spirituellement.

La mort des êtres que nous aimions marque aussi dans nos vies des étapes dans le déroulement de nos jours. Et nous avons besoin de nous souvenir. Lorsque nous nous déplaçons dans les cimetières, nous manifestons notre attachement à ceux qui ont laissé une trace dans nos vies. En ces lieux de recueillement et de souvenir, ce sont nos pensées, les images d’un temps partagé qui reviennent en mémoire.

En nous rendant sur la tombe de nos défunts nous nous rappelons la vie avec ceux que nous aimions. En sortant du cimetière de Caucada, ou j’ai visité les miens, j’ai eu une pensée pour Jean François Knecht.

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