Le tramway Niçois galvanise Peyrat.
Le tramway de Nice a effectué son voyage inaugural sur les 8, 7 kilomètres de la première ligne, sur fond de lutte municipale.
Le maire de Nice et président de l'agglomération Jacques Peyrat (UMP) a effectué le voyage inaugural de la rame en compagnie de Christian Estrosi président du Conseil Général des Alpes-Maritimes et Secrétaire d'Etat et un conglomérat d’élus parfumés, rasés et cravatés.
Les deux hommes sont engagés dans une lutte ouverte pour la conquête de la mairie en mars prochain. Malgré les louanges d'un chantier qui "réunit", selon Jacques Peyrat, et qui "transcende les clivages", d'après Christian Estrosi, les allusions à la bataille municipale n'ont pas manqué. C'est Christian Estrosi qui a salué le travail de l'élu niçois en charge du tramway depuis quatre ans, Alain Sanz, absent de l'inauguration. Alain Sanz fait partie du groupe des neuf élus du conseil municipal auxquels Jacques Peyrat vient de retirer leurs délégations en raison de leur ralliement à Christian Estrosi.
Patrick Mottard (dissident PS), un des leaders de l'opposition à gauche, regrette que "Le péché de cette histoire, c'est d'avoir voulu aller trop vite pour faire un "coup" de prestige en montant un dossier de guingois".
Le maire de Nice, qui a décidé d'être candidat à un troisième mandat sans l'investiture UMP obtenue par Christian Estrosi, a placé son discours inaugural sous le sceau d'une "vieille devise parachutiste: "Qui ose, gagne".
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