mardi 20 novembre 2007

CHASSE CROISE POLITIQUE


CHASSE-CROISE POLITIQUE AU PALAIS DES EXPOSITIONS
Une seule journée pour rencontrer plus de 240 associations installées au palais des expositions de Nice, c’est peu. Si c’est ce que c’était dit le public, nombreux, les hommes politiques de la commune s’en étaient dit autant. Quelle belle occasion de découvrir ces associations (il y en a plus de 5.000 à Nice) dont certaines représentent des centaines de membres, donc d’électeurs.
Christian Estrosi, accompagné d’Eric Ciotti, avait ouvert le feu le premier et eut le temps de visiter la totalité des stands, tranquillement, les autres candidats potentiels n’étant pas encore arrivés. Mais, vers 15 heures, ce fut l’apothéose ! Patrick Mottard et ses amis rôdaient aux alentours du palais, car dans ce dernier, Patrick Allemand, le vice-président de la Région, se promenait déjà.
Visiblement les deux hommes ne souhaitaient pas se rencontrer. Mais ce dernier, au détour d’une allée croisa le député Rudy Salles qui faisait le trajet en sens inverse. La rencontre fut, bien entendue, fort courtoise. Ce fut l’arrivé de Jacques Peyrat, le sénateur-maire de Nice, accompagné de son épouse et de son beau-frère, qui fit sensation. Les membres des associations, présents dans les stands, comptaient les élus qui accompagnaient le maire et attendaient l’accueil que ce dernier allait recevoir.
Il fut excellent, comme celui qu’avait reçu Christian Estrosi plus tôt dans la journée. Il est vrai que la plupart de ces associations bénéficient de subventions de la mairie et du conseil général, et parfois de la Région. Le problème était que la disposition des stands créait sept allées horizontales pour trois verticales seulement. Alors, les élus envoyaient des amis en éclaireur pour éviter de faire une mauvaise rencontre au détour d’une allée. C’est ainsi que Muriel Marland, député des Alpes-Maritimes accompagnée par Auguste Verola, dut se réfugier au côté d’Alain Bideau, à l’Aigle de Nice, au moment du passage du maire.
Mais le pire fut pour les élus inconnus, les petits, les sans-grade, ceux que le public, décidément, ne reconnaissait pas. Ils naviguaient entre le podium d’entrée et ses spectacles et les tatamis et ses combats de boxe thaï. D’autres, au contraire, comme Jean-Pierre Mangiapan, conseiller général et régional, serraient des mains et embrassaient les dames visiblement ravies de le rencontrer. Décidément la politique spectacle nationale a fait des petits à Nice.
Mais quel plaisir quand même de découvrir toutes ces associations aux objectifs divers et passionnants, souvent menées par des bénévoles qui sacrifient de leur temps pour le social, la culture, la santé, la nature, les animaux, la citoyenneté, le travail…
C’est souvent grâce à eux que nous vivons mieux notre ville.
Christian Gallo © Le Ficanas ®

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