L'ARROGANCE

Orphelin de toute vision élargie de la politique locale, Monsieur Patrick Allemand est égal à lui-même, suffisant et arrogant. Le comportement odieux qu'il a eu à l'occasion d' une interview télévisée hier soir, ne m'étonne pas. Monsieur Allemand voit son intérêt avant tout.

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Pourtant d’après ses dires, il me semblait qu'il voulait être le maire de tous les niçois.

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S’il est prématuré de conclure à un quelconque raz-de-marée Estrosien, il n’est pas sans saveur, en revanche, de constater que le candidat officiel du Parti Socialiste niçois, se retrouve aujourd’hui dans une position pas très confortable. Crédité de 22,30 % des voix réunissant sur sa liste les suffrages du parti communiste, des verts, du MRC, on ne voit pas comment il pourrait tirer son épingle du jeu.

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Au fil des scrutins, le corps électoral s’est converti au pragmatisme, n’hésitant pas à instrumentaliser tantôt les uns, tantôt les autres. Il y a belle lurette que l’idéologie n’intervient plus dans le choix du bulletin de vote.
La facture sera d’autant plus lourde dimanche.

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Même avec une alliance, le Fédéral est condamné à jeter son programme à la rivière. Les recettes miracle, ça n’existe pas. La victoire ne sera pas au rendez-vous.

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La priorité de Patrick Allemand n’était pas de gagner la mairie de Nice, mais bien de se "débarrasser" de Patrick Mottard. Mais cela n’amusera pas longtemps la galerie.
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Cantal & Ségurano