jeudi 13 mars 2008

L'ABSENCE DE CHOIX ...

L’ABSENCE DE CHOIX DICTE LE CHOIX DE L’ABSENCE

Dimanche pour le second tour des élections municipales niçoises, pour la première fois de ma vie je n’irai pas voter. Ce n’est pas de gaîté de cœur que j’ai pris cette décision mais elle est mûrement réfléchie. Comme on dit souvent lors des élections au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine.

C’est sur cette base que j’ai choisi de voter au premier tour pour Patrick Mottard. Je ne m’attarderai pas sur les raisons de mon choix puisque c’était au premier tour mais en résumé sa personnalité, sa démarche, son programme et son bilan politique au conseil municipal m’ont séduits. Je ne regrette en rien mon choix. Mais maintenant nous sommes au deuxième tour, donc « j’élimine » celui que je ne veux pas voir élu Maire : Christian Estrosi.

Pour cela, le plus sûr moyen d’y arriver serait de voter pour Jacques Peyrat puisqu’il est arrivé en deuxième position. Mais je ne peux pas voter pour un ancien FN qui avoue n’avoir rien renié de ses opinions d’alors et dont le bilan à la mairie est marqué par la corruption, même si je pense que l’homme est honnête. Certes, il y a le tramway mais le dossier a mal été géré tant dans le tracé que dans la prise en compte des commerçants et riverains.

Que faire alors pour empêcher Christian Estrosi d’être élu Maire de Nice ? Voter Allemand ? Mais c’est en rien un vote « utile » puisqu’il est en dernière position des qualifiés pour le deuxième tour, position à laquelle il est condamné par son refus de fusionner avec Patrick Mottard ! Si Patrick Allemand avait accepté cette fusion, mathématiquement il était deuxième avant le second tour, aurait enclenché une dynamique et serait devenu LE vote utile pour battre Christian Estrosi. Mais Patrick Allemand a refusé cette chance et plus grave en refusant la main tendue de Patrick Mottard il a manqué de respect aux 6,5% des électeurs ayant voté pour Patrick Mottard au premier tour.

Certes il appelle ses électeurs à se reporter sur lui mais comment vais-je pouvoir, sans me renier, serrer la main de quelqu’un qui a refusé la main que je viens de lui tendre ? Et que l’on n’essaye pas de me faire avoir mauvaise conscience car le responsable de cette situation n’est pas l’électeur mais l’homme politique qui en premier a refusé la main tendue.

Donc pour battre Christian Estrosi je devrais voter Jacques Peyrat, mais çà comme je l’ai dit je ne le peux pas. Donc par absence de choix, je fais le choix de l’absence.
a
Cantal & Ségurano

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On peut aussi se déplacer pour voter, et mettre une envellope vite: ça évite d'entendre ensuite le couplet de l'abstention (plus il y a de votes blancs, plus le taux d'abstention est bas)