P. Mottard et les 400 adhérents du Parti Socialiste
La déclaration de candidature de Patrick Mottard aux prochaines municipales niçoises a déclenché de nombreuses réactions surtout au sein du PS azuréen. De la surprise à l’indignation en passant par la colère ou le soulagement, les militants socialistes se trouvaient, malgré eux, devant un choix cornélien. La guerre des Patrick (Allemand et Mottard) s’est poursuivie. Patrick Allemand s’est réjoui de son investiture labellisée PS avec près de 400 voix lors des primaires où il fut le seul candidat. C’est au tour, aujourd’hui, de Patrick Mottard de se vanter de rassembler des socialistes autour de sa candidature dissidente. Plus de 400 d’entre eux ont finalement décidé de rejoindre la liste Mottard en intégrant le comité de soutien initié par Marion Narran et Lucien Fouques.
La déclaration de candidature de Patrick Mottard aux prochaines municipales niçoises a déclenché de nombreuses réactions surtout au sein du PS azuréen. De la surprise à l’indignation en passant par la colère ou le soulagement, les militants socialistes se trouvaient, malgré eux, devant un choix cornélien. La guerre des Patrick (Allemand et Mottard) s’est poursuivie. Patrick Allemand s’est réjoui de son investiture labellisée PS avec près de 400 voix lors des primaires où il fut le seul candidat. C’est au tour, aujourd’hui, de Patrick Mottard de se vanter de rassembler des socialistes autour de sa candidature dissidente. Plus de 400 d’entre eux ont finalement décidé de rejoindre la liste Mottard en intégrant le comité de soutien initié par Marion Narran et Lucien Fouques.
La page polémique de la primaire est tournée. Le Parti Socialiste niçois doit, à présent, faire face au choix de 400 de ses militants et adhérents qui ont opté pour suivre la candidature de celui qui était le candidat PS lors du dernier scrutin municipal. Le comité de soutien de Patrick Mottard s’est donc copieusement rempli durant ces derniers jours sous l’impulsion de Marion Narran, jeune adhérente niçoise depuis 2006 et Lucien Fouques, adhérent niçois depuis plus de 20 ans. Le camp Mottardien se félicite de ses soutiens et espère que dans les semaines qui viennent seront aussi fructueuses quantitativement et qualitativement.
A l’image du national, le Parti Socialiste niçois ne sait toujours pas encore à quel saint se vouer et nul des deux Patrick n’est plus Saint Pierre que Judas. 400 raisons d’y croire un peu plus d’un côté, 400 raisons de se poser des questions de l’autre, la gauche niçoise, qui ne connait pas encore l’identité de son adversaire UMP, se doit de s’en construire une, d’identité, à quelques mois de l’échéance locale qui sonnera comme une primaire à grande échelle.
Dans les autres partis, après la candidature surprise de Rudy Salles, Reste tout de même le Mo Dem, le PRG et les alternatifs qui ne se sont pas encore clairement exprimés sur ce sujet, désireux sans doute d’analyser l’avancée des deux candidatures susceptibles de voir leurs rangs grossir par leurs arrivées. Bref, les jeux sont loin d’être faits et selon les règles, les équipes de chaque camp essaieront de convaincre le plus grand nombre de l’utilité et la pertinence de voter pour un Patrick.
Mais lequel ? Les électeurs Niçois ont quelques mois pour se décider. D’ici là, le clan Allemand et le clan Mottard tenteront de les convaincre. Le risque latent est de voir les électeurs de gauche se lasser d’assister à ces jeux politico politiciens et de se sentir mis à l’écart avec des préoccupations occultées par les différents candidats et c’est valable autant pour la gauche que pour la droite
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