La confirmation, le 25 septembre, de l’ex-député Dominique Paillé au poste de secrétaire général adjoint du parti sarkozien, aux côtés du secrétaire général Patrick Devedjian, l’illustre parfaitement. L’échec électoral de Paillé, battu aux législatives de juin dans son fief natal du nord des Deux-Sèvres par un socialiste du crû, avait entamé le moral de cet ex-centriste transformé en sarkoziste zélé, expert en dialogue social et en petites phrases assassines dont les médias raffolent. Lui qui rêvait d’un poste ministériel s’est rattrapé aux branches, en décrochant ce job au sein de l’état-major de l’UMP, tout en gardant ses entrées à l’Élysée. Une jolie réinsertion !...
Personne n’ose lui rappeler ouvertement ses anciens faits d’armes judiciaires, qu’il évoque rarement, préférant noyer le sujet dans les volutes de ses cigares. Certes, il a obtenu des non-lieux dans les affaires de la Mnef et consorts, où son nom avait été injustement cité. Mais il se garde bien de mentionner sa vraie condamnation (voir doc ci-joint), le 26 mars 2004, par le tribunal correctionnel de Paris, à une peine de dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour « abus de confiance ». Condamnation dont il n’a pas fait appel. Le brave député, ancien directeur d’hôpital, avait tout simplement tapé dans la caisse d’une association, Appel Europe, qu’il avait montée en 1996 notamment avec l’aide de labos pharmaceutiques. Il avait méthodiquement siphonné 40 000 euros pour ses voyages privés en compagnie d’une amie (Venise, Marrakech, Guadeloupe) et ses dépenses personnelles (meubles de décoration, séjours Relais et Châteaux, etc.). L’abus de confiance a été établi. Dans leur jugement de mars 2004, les magistrats parisiens ont pris soin de lister tous les écarts du parlementaire et ils ont souligné ses explications mensongères lors de l’instruction. Paillé a payé pour ses méfaits. Certains de ses amis politiques à l’UMP continuent pourtant de se méfier de ce trublion, devenu un « homme de confiance » de Devedjian et de Sarkozy.
Personne n’ose lui rappeler ouvertement ses anciens faits d’armes judiciaires, qu’il évoque rarement, préférant noyer le sujet dans les volutes de ses cigares. Certes, il a obtenu des non-lieux dans les affaires de la Mnef et consorts, où son nom avait été injustement cité. Mais il se garde bien de mentionner sa vraie condamnation (voir doc ci-joint), le 26 mars 2004, par le tribunal correctionnel de Paris, à une peine de dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour « abus de confiance ». Condamnation dont il n’a pas fait appel. Le brave député, ancien directeur d’hôpital, avait tout simplement tapé dans la caisse d’une association, Appel Europe, qu’il avait montée en 1996 notamment avec l’aide de labos pharmaceutiques. Il avait méthodiquement siphonné 40 000 euros pour ses voyages privés en compagnie d’une amie (Venise, Marrakech, Guadeloupe) et ses dépenses personnelles (meubles de décoration, séjours Relais et Châteaux, etc.). L’abus de confiance a été établi. Dans leur jugement de mars 2004, les magistrats parisiens ont pris soin de lister tous les écarts du parlementaire et ils ont souligné ses explications mensongères lors de l’instruction. Paillé a payé pour ses méfaits. Certains de ses amis politiques à l’UMP continuent pourtant de se méfier de ce trublion, devenu un « homme de confiance » de Devedjian et de Sarkozy.
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