vendredi 19 octobre 2007

JE SUIS CANDIDAT !

Je suis candidat,

« A six mois de l’échéance municipale, je suis devant une décision majeure dont je mesure bien la portée. Depuis plus de 10 ans, j’ai choisi d’orienter l’essentiel de mon engagement politique vers la vie municipale. Mon investissement m’a conduit, par exemple, à renoncer à mon mandat de Conseiller régional en 1998 ou encore à ne pas participer au scrutin législatif de juin dernier.
Mon objectif était d’être un élu municipal disponible et non écartelé entre plusieurs mandats. Cet investissement m’a valu de frôler la victoire en 2001 (souvenez-vous, de 3000 voix seulement).C’est donc dans le droit fil de mon investissement de toutes ces années que je suis aujourd’hui candidat à la mairie de Nice. Année après année, élection après élection, conseil après conseil, j’estime avoir acquis une légitimité auprès des Niçois qui me conduit à ne rendre compte qu’aux Niçois. Aussi, je ne solliciterai pas l’investiture de mon parti.
Une primaire socialiste est en effet programmée. Elle n’est pas de mon fait, je ne l’ai pas souhaitée et je la regrette profondément. Mais elle existe. Il est donc normal que cette primaire soit tranchée par l’ensemble des électeurs niçois plutôt que par un appareil militant par ailleurs en grande difficulté. D’ailleurs, la particularité du mode de scrutin municipal est de permettre l’organisation de primaires sans risque.
Comme celui, par exemple, de favoriser la droite ou l’extrême droite, puisque la présence ou pas d’une liste au second tour ne dépend que du score fait par cette liste. L’avantage est aussi de laisser aux électeurs le soin de choisir celle ou celui qui à gauche ou à droite aura leurs suffrages pour le 2ème tour. Au-delà de sa faible légitimité, une primaire partisane a au moins deux inconvénients majeurs :
- Le premier est de programmer et d’institutionnaliser une lutte fratricide dont les Niçois n’ont rien à faire.
- Le deuxième est d’obliger les protagonistes à négocier avec tout ce que le Parti compte de chefs ou de sous-chefs de courant, de tendance, de section : une bonne place sur la liste contre un paquet de voix.
Ceci débouche immanquablement sur une liste mal équilibrée et incapable de s’ouvrir, une liste dont le programme n’est qu’un élément secondaire, très secondaire.
Pour ma part, j’ai d’autres ambitions pour Nice, des ambitions qui peuvent s’articuler autour de trois axes.
1) Je veux de nouvelles pratiques politiques.
2) Je veux un programme de rupture.
3) Je veux un nouvel élan pour redonner aux Niçois la fierté d’appartenir à une ville d’excellence ouverte au Monde.
Nouvelles pratiques politiques, programme de rupture, nouvel élan : autant de thèmes qui ne sont pas pour moi des slogans creux mais les axes forts de la campagne, axes forts sur lesquels je communiquerai bientôt.
Pour porter tout cela, je vais consacrer l’essentiel de mon énergie, dans les semaines qui viennent, à concrétiser la liste de réconciliation et de rassemblement que de très nombreux Niçois appellent de leurs vœux. Réconciliation avec le passé afin de permettre le rassemblement qui prépare l’avenir. Un avenir où chacun, s’il partage nos valeurs et notre projet, a sa place.J’ai également conscience que nos concitoyens ne supportent plus certaines mœurs politiques. Déjà très scrupuleux en matière de cumul des mandats, je m’engage à adopter tout au long de la campagne une attitude positive.
Positive et propositionnelle. Si je suis attaqué par mes adversaires, je répondrai, bien sûr, mais toujours dans le cadre d’une légitime défense proportionnée. Dans deux semaines, je vous donnerai un peu plus d’informations sur le calendrier et la conduite de la campagne. Une campagne qui, comme en 2001, sera participative. Les observateurs pourront d’ailleurs confirmer qu’en la matière j’ai fait œuvre de pionnier. L’idée depuis est devenue à la mode. Tant mieux et raison de plus pour persévérer.
Ce nouveau rendez-vous sera également l’occasion de définir le cadre dans lequel s’inscrit notre programme ainsi que les premiers éléments concernant la liste de réconciliation, de rassemblement et d’ouverture.
De ce jour, je me considère en campagne, pour une grande et belle aventure que j’aurais aimé partager avec Michèle Mangion et Jean-François Knecht, mes compagnons trop tôt disparus. Une grande et belle aventure vers les Niçois, pour la ville de Nice.
La route est longue, mais, comme a dit Jean Giono, « Le soleil n’est jamais aussi beau qu’un jour où on se met en route ».

Patrick Mottard

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